Le chêne vert

Une histoire de chêne…

Le saviez-vous ?

La commune de Clavette abrite un chêne vert âgé de plusieurs siècles. Situé sur les terres de Clavette, entouré de champs, nombreux sont les Clavetaises et Clavetais à lui rendrent une petite visite lors de balades en famille. Une partie de leurs souvenirs est attachée à ce bel arbre.

En 2016, l’association A.R.B.R.E.S l’a labellisé « Arbre remarquable de France ». De la famille des fagacées, le Quercus Ilex de son vrai nom, mesure plus de 10 mètres de haut. Il apprécie le sol calcaire et bien drainé ainsi qu’un bon ensoleillement. Son feuillage est persistant et sa floraison est d’avril à mai. Véritable emblème pour la commune qui en a fait son logo, vous allez voir que le Chêne Vert n’est pas un arbre comme les autres et qu’il renferme bien des secrets…

Un arbre mythique…

De tout temps et dans toutes les civilisations, le chêne vert a été symbole de force, de majesté, de sagesse, de prophétie, de générosité, de puissance, de longévité, de fidélité, d’élévation. Par sa verticalité aérienne et la profondeur de ses racines, il symbolise l’axe du monde, l’instrument de communication entre les mondes souterrains et le ciel.

À lui seul il représente les quatre éléments de l’alchimie : l’eau qui circule dans sa sève, l’air qui pénètre par ses feuilles, la terre qui nourrit ses racines et le feu qui consume son bois.

Le chêne en quelques chiffres

Saviez-vous que le chêne est l’arbre préféré des Français à 53% devant l’olivier (39%) et le cerisier (33%) ? Il est d’ailleurs le plus répandu en France, avant le pin et couvre à 40% nos forêts.

On note deux grandes catégories de chêne : ceux dont le feuillage est caduc, tombant en automne, parfois au printemps (chêne rouge, chêne chevelu, chêne pubescent, chêne tauzin et chêne rouvre) ; ceux dont les feuilles sont persistantes, arbres poussant surtout sur les rivages méditerranéens (chêne vert, chêne kermès et chêne-liège) ainsi qu’en zones subtropicales et tropicales en Amérique et en Asie.

À présent, vous en savez un peu plus sur ce bel arbre. Peut-être le croiserez-vous au détour de vos prochaines balades automnales.

Source : Tambour n°59 – Décembre 2015

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